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Mark Twain, il y a plus d'un siècle, prenait du recul sur sa vie, et il a écrit ceci :

«On n'a pas le temps, si brève est la vie, pour les chamailleries, les excuses, l'animosité, les appels à rendre des comptes.
On n'a que le temps pour aimer et pas un instant de plus, pour ainsi dire, que pour ça.
»


LOVE

«Je me sens toujours heureux, savez-vous pourquoi ? Parce que je n'attends rien de personne. Les attentes font toujours mal, la vie est courte. Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire, et souvenez-vous : avant de parlez, écoutez. Avant d'écrire, réfléchissez. Avant de prier, pardonnez. Avant de blesser, considérez l'autre. Avant de détester, aimez et, avant de mourir, vivez.»
- William Shakespeare -

CARPE DIEM

«Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche.»
- Michel Audiard -

VIVRE
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Ensemble...

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Lever du jour

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Lune

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Lever du soleil

4 / 8

Cerisier

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Lotus

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Coucher du soleil

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Suivez vos rêves

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Méditez

Prendre son temps - 25 secondes de méditation entre chaque image


« Après Halloween et Noël, c'est la galette des Rois, la Saint-Valentin, Pâques, puis la fêtes des mères, la fête des pères, des grand-mères, la Saint-Crétin ...
STOP à la CONsommation aveugle !
NE NOUS SOUMETTONS PAS A LA PUB ! »


« Si nous avons une âme,

Elle est faite de l'amour que nous portons aux autres.

Intact en dépit du temps qui passe.

Eternelle en dépit de la mort qui nous guette.»

« Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce votre vie?

Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît.»



Une belle vie est construite avec de belles relations. Eliminez les éléments (personnes, choses, alimentation) toxiques de votre vie et devenez maitre de vous-même.

«Celui qui est le maitre de lui-même est plus grand que celui qui est maitre du monde.» Bouddha

Il n'est pas question d'être égoiste, mais de se poser des questions essentiels sur soi, sa vision du Monde et de la Vie, et sur l'illusion de l'égo.

Nous vivons environ 80 ans et combien d'années perdons-nous courrir derrière des mirages ? La réalité est que nous acceptons de nous laisser prendre au jeu des illusions. Nous pensons que tout est important alors qu'en réalité rien ne dure bien longtemps. L'aveuglement est collectif et il est très difficile d'en échapper mais pas impossible.

A méditer ...

« La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis. »

« Si vous ne pouvez pas voler, alors courez ; Si vous ne pouvez pas courir, alors marchez ; Si vous ne pouvez pas marcher, alors rampez ; Mais quoique vous fassiez, vous devez continuer à avancer. »

« La question la plus essentielle de la vie est, que faites-vous pour les autres ? »

« Il nous faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr ensemble comme des imbéciles.»

Martin Luther King Jr.

Pour le Dzogchen Ponlop Rinpoché, maître tibétain atypique : être bouddhiste au XXIe siècle, c'est d'abord être un rebelle.

« D'un point de vue bouddhiste,
la vie n'a ni sens ni objectif »

L'article original a été publié le 21/10/2012 | Le Point.fr

Depuis plus de vingt ans que je navigue dans le milieu bouddhiste, c'est la première fois que je rencontre un maître tibétain comme Ponlop Rinpoché. Fan de rock et de séries américaines, curieux et spontané, il possède une liberté de ton inattendue, que l'on peut découvrir dans Bouddha rebelle (éditions Belfond). Ses propos font voler en éclats les représentations naïves, teintées d'un exotisme désuet, de l'Occident sur le bouddhisme. Et montrent qu'il est possible de transmettre cette tradition tout en l'affranchissant de ses ornements cultuels et culturels.

Rinpoché - littéralement "précieux" en tibétain - est un titre honorifique réservé aux grands maîtres qui se réincarnent pour poursuivre leur transmission des enseignements bouddhistes de vie en vie. Que cela signifie-t-il concrètement au XXIe siècle ?

«Les rinpoché ont, en général, dès leur naissance un destin tout tracé. Né en Inde, ordonné moine à neuf ans, élevé dans un monastère, le mien me destinait à assurer les devoirs liés à ma charge tout en profitant des avantages liés à ma fonction. Mais, en grandissant, il m'a semblé plus juste d'explorer la pertinence de ma tradition à l'aune de la modernité, et de remettre en question mon rôle et la manière dont est transmis le bouddhisme au XXIe siècle. Il y a tellement d'idées fausses véhiculées à son propos. Je ne me situe donc pas comme un rinpoché, mais comme un enseignant du bouddhisme, toujours en apprentissage.»

Quels sont les préceptes du bouddhisme qui vous semblent essentiels ?

«L'amour, la bienveillance et la sagesse. Ces principes permettent de dépasser nos insuffisances humaines. Nous pouvons tous apprendre à ouvrir notre esprit et à en finir avec nos attentes vaines et illusoires. La sagesse enseigne à mettre en perspective nos pensées, nos émotions, nos croyances. Cette forme de questionnement est créatrice. Dans un contexte de crises économiques et existentielles comme celles que nous connaissons actuellement, nous devons, plus que jamais, rester curieux, en éveil, et ouvrir notre coeur à l'inconnu qui se présente. Cela, quelles que soient les circonstances.»

Vous dites que, quand la souffrance est intolérable, elle peut être à l'origine d'une absolue remise en question de nos pensées...

«Quand tout se passe bien, nous ne remettons pas en cause les relations que nous entretenons avec les autres. En revanche, dès que quelque chose cloche, nous commençons à douter de leur pertinence. Cela signifie que nous n'acceptons de modifier notre point de vue que lorsque nous souffrons. Le bouddhisme n'empêche pas de souffrir quand on le pratique, il nous pousse, au contraire, à nous confronter à la réalité de la souffrance, qui est indissociable de l'existence. La nier ne sert à rien. C'est ce qu'enseigne le bouddhisme : à l'accepter et à se remettre en question pour transformer le type de relation que nous entretenons avec elle. Pour cela, il montre comment mettre de la distance entre la douleur et nous en utilisant la raison. Comment éprouver un sentiment de bonté vis-à-vis de soi et de toutes les personnes concernées par la situation qui pose problème. C'est un changement radical d'attitude qui n'est ni fataliste ni masochiste, puisque ce comportement vise à ne plus subir la douleur, à ne plus s'identifier à elle. Cela s'apprend. C'est ce que j'essaye de transmettre.»


La méditation est à la mode en Occident. Qu'en pensez-vous ?

«En se démocratisant, le bouddhisme s'est aseptisé. En Occident, il est souvent associé à une thérapie, et non plus à une spiritualité. Ce qui est une hérésie pour les Asiatiques. Cela dit, la méditation présente de nombreux aspects et permet d'acquérir une meilleure connaissance de soi, qui aide à aller mieux, à être moins stressé et moins angoissé.»

Quel est le sens de la vie, selon vous ?

«D'un point de vue bouddhiste, la vie n'a ni sens ni objectif. Je sais bien que cette réponse, abrupte, risque de choquer vos lecteurs, mais, pour moi, elle est évidente et pragmatique. Elle prend en compte la réalité de l'impermanence, le fait que rien n'existe en soi, que rien ne dure, que tout change sans cesse. L'accepter m'autorise à me montrer lucide et m'empêche d'adhérer, une fois pour toutes, à des concepts et à des idées préconçues. Si nous considérons que nous naissons pour suivre des objectifs précis, nous sommes emprisonnés dans des schémas, des directions. C'est contraignant, sclérosant. Il est préférable de créer les buts que nous nous fixons au fur et à mesure que nous évoluons. Nous possédons tous la liberté de le faire. Le savoir nous encourage à devenir autonomes, à nous déconditionner de notre éducation, de nos peurs, de nos habitudes. Cela demande du courage, de faire preuve de discernement et de patience. Mais procéder ainsi, c'est vivre en cohérence avec la loi de l'impermanence. Tout bouge constamment. Le sens que nous donnons aux choses aussi.»

Votre définition du bonheur ?

«Nous courons tous après, mais c'est quelque chose qui demeure très mystérieux à mes yeux. Trop souvent, notre conception de ce que nous nommons, communément, le bonheur dépend de nos états mentaux, et de nos conditions extérieures et intérieures. Le bonheur authentique naît et réside dans notre esprit. C'est un sentiment de contentement, de plénitude, qui se découvre en questionnant sans cesse, avec enthousiasme et curiosité, ce que nous expérimentons. La plupart des gens ne sont pas heureux, car ils veulent posséder le bonheur, alors qu'il ne se consomme pas. Découvrir sa saveur suppose de faire preuve de persévérance, de discipline, de vigilance, de développer la conscience du moment présent, et de connaître la loi de cause à effet. Ce n'est qu'ainsi que, peu à peu, cet état de sérénité et de paix intérieure que l'on nomme bonheur devient stable. Nous sommes responsables du monde dans lequel nous vivons.»

Le titre de votre livre : Bouddha rebelle est provocant. Sommes-nous tous des bouddhas rebelles en puissance ?

«Oui. Le Bouddha nous a enseigné il y a plus de 2 500 ans à remettre en question nos croyances. Cette forme de révolution intérieure, dirigée contre nos pensées et nos émotions, est destinée à nous permettre de découvrir qui nous sommes vraiment. Ce qui implique de prendre le risque de mieux se connaître, de laisser tomber les masques sociaux qui nous déterminent et nous spécifient. Le message essentiel du Bouddha rebelle est pour moi : comment devenir un être humain libre et responsable ? Cette exploration de la réalité, vers la liberté, est passionnante et amusante. C'est un voyage plein de surprises. Quand on avance, une sensation d'espace, de joie tranquille et d'ouverture grandit et s'épanouit en nous. Ce cheminement reste sans aucun doute l'une des dernières grandes aventures de notre époque.»



Partager, apprendre, découvrir, construire ... sont les plus belles et importantes choses de la vie. Savoir qui est le meilleur n'est qu'une question d'égo et n'a aucune importance. Lorsque nous avons compris que nous allons tous mourrir un jour et que la Terre va tourner encore durant des millions d'années sans nous ... Il faut relativiser sans minimiser l'importance de nos actes.'

Seul, je ne suis rien. Ce n'est qu'avec l'autre que je peux me construire et grandir.

Ce site n'a qu'un but, être le maillon d'une chaîne de partage, de savoir et de motivation. Etre une pierre d'un édifice... VOUS


«Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson. Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas.» Tatanka Yotanka – Sitting Bull,guerrier sioux


John Fire Lame Deer, sioux (lame deer = cerf boiteux), est né en 1903 et est mort en 1976. Considéré comme le « gardien de la spiritualité et des traditions de son peuple », il a, au cours de sa vie, laissé un certain nombre d’écrits témoignant de la philosophie des Sioux. On lui doit notamment ce texte ironique et puissant détaillant ce que l’œuvre civilisatrice des blancs a apporté au mode de vie indien.

«Avant que nos frères blancs viennent nous civiliser, nous n’avions aucune prison. Par conséquent, il n’y avait aucun délinquant. Nous n’avions pas de clés ni de serrures, donc il n’y avait pas de voleurs. Quand quelqu’un était trop pauvre pour s’offrir un cheval, une couverture ou une tente, il pouvait recevoir cela comme un cadeau. Nous n’étions pas assez civilisés pour accorder une telle importance à la propriété privée. Nous voulions posséder des choses pour les donner aux autres, s’entraider.

Nous n’avions pas d’argent, pour cette raison la valeur d’un Homme ne pouvait être déterminée selon sa richesse. Nous n’avions aucune loi (écrite), aucun avocat, aucun politicien, par conséquent nous n’étions pas capables de tricher ou d’escroquer autrui. Nous étions vraiment mal en point avant l’arrivée des hommes blancs, et j’ignore comment expliquer la façon dont nous nous y prenions pour nous en sortir sans ces choses fondamentales (c’est ce que nos frères blancs nous ont dit) qui sont absolument nécessaires pour une société civilisée.»



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